ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

A PROPOS

L’action de Cessez-le-feu ne se déroule que très partiellement pendant la Première Guerre mondiale. Il s’agit néanmoins d’un film de guerre poignant, qui montre que l’état de guerre ne cesse plus jamais dans la tête des hommes ayant combattu dans les tranchées meurtrières. Ses personnages ont ainsi beau aspirer à un retour à la normalité, tôt ou tard le traumatisme dans la chair ou dans l’âme remonte à la surface pour mieux miner l’insouciance trompeuse des années 1920. Ce cercle infernal, la mise en scène l’agence avec une fluidité approfondie par le jeu sans faille des acteurs et régulièrement mise en doute par un ton empreint d’une mélancolie étouffante. Cette dernière nous paraît entièrement en accord avec le vague à l’âme très répandu à l’époque, qui allait donner lieu, paradoxalement, à d’autres conflits encore plus sanglants devant les yeux ébahis d’une génération perdue. Critique-film.fr

Emmanuel Courcol a terminé, dans le Maine-et-Loire, les derniers jours de tournage de Cessez-le-feu. Chez lui, en quelque sorte : ce réalisateur, acteur et scénariste français a grandi à Angers. Le  tournage a débuté au Burkina Faso et au Sénégal. Il s’est poursuivi en Dordogne, puis, en Charente, vers Angoulême, à Paris, à Nantes, aux abords de la cathédrale, sur les bords de l’Erdre... puis en Brière.  Ouest-france.fr