ILS NE SAVAIENT PAS QUE C'ÉTAIT UNE GUERRE ! - Jean-Paul Julliand

A PROPOS

ls sont 15 à témoigner devant la caméra de Jean-Paul Julliand ; ils avaient alors – entre 1954 et 1962 – à peine plus de 19 ans. Ces hommes habitaient Bourg-Argental, dans la Loire. Ils ont fait partie de la centaine de jeunes de ce village, appelés au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette époque, le nom «d’événements d’Algérie». Leurs noms : André Blanchard, Bernard Brejon, André Clémençon, Roger Despinasse, Michel Dumas, Michel Fanget, Robert Frachon, Michel Gervaise, Jean Girodet, Henri Jamet, Roger Lautier, Michel Rouchouze, Camille Sauvignet, Jean Savin et Joël Vanel.

Jean-Paul Julliand a été professeur d'éducation physique et sportive, en parallèle d'une carrière dans l'audiovisuel public. Passionné par la question de l'enseignement, le documentariste a consacré de nombreux reportages sur ce thème, que ceux-ci soient axés sur l'EPS (Enseigner peut s'apprendre !) ou d'ores et déjà focalisés sur une classe maternelle de Vénissieux (Lundi c'est violet). En 2015, il met en scène le documentaire Dis Maîtresse.

Enregistrés en août 2012, dans l’ancien cinéma Le Foyer de Bourg-Argental, les témoignages sont illustrés par les archives photos personnelles des anciens appelés et par des images super 8 de paysages et d’habitants d’Algérie. Ces hommes témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis à vis de leurs proches.

Ciné doc / Rencontre
jeudi 16 mars 2017 à 19h45

en présence de Jean-Paul Julliand, réalisateur

Séance organisée en collaboration avec Cinéma Parlant


ILS NE SAVAIENT PAS QUE C'ÉTAIT UNE GUERRE !

de Jean-Paul Julliand

Documentaire
FRANCE - 2016 - 52 min

Entre 1954 et 1962, ils sont « appelés » au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui porte, à cette période, le nom « d’événements d’Algérie». Formés aux techniques préparant à la guerre de 1939/45, par des cadres, qui pour la plupart reviennent d’Indochine, ils ne sont pas préparés militairement à ce conflit de guérillas, de ratissages et d’attentats. Une fois, sur place, ils vivent des situations très diverses. Certains sont chargés de taches logistiques ou administratives. D’autres, en revanche, « crapahutent » en pleine nature, vingt-huit ou trente-deux mois durant. Tous, à un moment ou à un autre, sont confrontés aux « horreurs de la guerre » : blessures ou décès de camarades, embuscades, devoir de tirer sur autrui pour se défendre, mais aussi… pour tuer, etc. Quelques-uns assistent même au pire : tortures, exécutions sommaires, voire assassinats dans le cadre des tristement célèbres « corvées de bois ».
Ils reviennent, marqués à vie par ce qu’ils ont vu et vécu, sans aucune attention spéciale des pouvoirs politiques de l’époque, qui ont longtemps nié le caractère guerrier de ce conflit. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même auprès de leurs proches. Ils parlent ici pour la première fois.
https://www.facebook.com/ils.ne.savaient.pas.que.c.etait.une.guerre/?fref=ts

A PROPOS

ls sont 15 à témoigner devant la caméra de Jean-Paul Julliand ; ils avaient alors – entre 1954 et 1962 – à peine plus de 19 ans. Ces hommes habitaient Bourg-Argental, dans la Loire. Ils ont fait partie de la centaine de jeunes de ce village, appelés au titre du service militaire obligatoire, pour intervenir dans un conflit qui portait, à cette époque, le nom «d’événements d’Algérie». Leurs noms : André Blanchard, Bernard Brejon, André Clémençon, Roger Despinasse, Michel Dumas, Michel Fanget, Robert Frachon, Michel Gervaise, Jean Girodet, Henri Jamet, Roger Lautier, Michel Rouchouze, Camille Sauvignet, Jean Savin et Joël Vanel.

Jean-Paul Julliand a été professeur d'éducation physique et sportive, en parallèle d'une carrière dans l'audiovisuel public. Passionné par la question de l'enseignement, le documentariste a consacré de nombreux reportages sur ce thème, que ceux-ci soient axés sur l'EPS (Enseigner peut s'apprendre !) ou d'ores et déjà focalisés sur une classe maternelle de Vénissieux (Lundi c'est violet). En 2015, il met en scène le documentaire Dis Maîtresse.

Enregistrés en août 2012, dans l’ancien cinéma Le Foyer de Bourg-Argental, les témoignages sont illustrés par les archives photos personnelles des anciens appelés et par des images super 8 de paysages et d’habitants d’Algérie. Ces hommes témoignent de la façon dont ils ont vécu cet épisode dramatique de leur jeunesse, sans formation militaire adaptée. Ils sont revenus marqués à vie par ce qu’ils ont vécu, sans aucune attention spéciale de la part des pouvoirs politiques en place. Depuis, beaucoup ont gardé le silence, même vis à vis de leurs proches.