ÉCOLE EN VIE - Mathilde Syre

A PROPOS

Ce film est, dans le parcours de cette jeune réalisatrice, un acte véritable de militantisme. Financé grâce à de généreuses contributions citoyennes, Mathilde Syre a souhaité conserver une totale indépendance dans la réalisation de ce projet.
La genèse de celui-ci correspond à un questionnement personnel, au moment où est arrivé la question de la scolarisation de ses enfants. Ayant elle-même connu, enfant, la pédagogie Montessori, elle se pose la question pour ses propres enfants, en ayant confiance dans l’école publique et en se demandant aussi ce qui est proposé (demandé) à ces jeunes enfants durant 24h par semaine ?! Autour d’elle, les écoles privées proposant un enseignant avec pédagogies alternatives ont un coût élevé et sont peu accessibles géographiquement, Mathilde vivant dans un village assez reculé.
En discutant avec des amis, des connaissances, elle se rend compte que beaucoup d’enseignants expérimentent au travers de ces pédagogies alternatives, s’outillent de plus en plus, en dehors du seul schéma proposé par l’Education nationale. Elle prend alors contact avec différents enseignants pour échanger avec eux sur le sujet, et venir les observer. Naît alors ce projet de documentaire.
Le tournage va se dérouler durant 2 ans dans 1 classe, et puis 2 fois 9 mois dans deux autres classes ; l’important pour Mathilde étant de multiplier les visions et les approches et de ne pas s’arrêter sur une seule façon de faire, sur une seule personne. La position même de l’adulte, dans l’utilisation de ces outils et de ces approches pédagogiques est pour Mathilde très importante : elle n’est de qualité que lorsque l’adulte adopte en parallèle une posture bienveillante, et garde une ouverture.
Pour les enseignants, le message est que cette approche est possible, au sein même de l’école publique, et évidemment complémentaire ; et pour la réalisatrice, il est important de montrer aux parents qu’il en va de la responsabilité de chacun de demander autre chose pour l’éducation de leurs enfants, en dehors de toute considération économique.

Alors, concrètement… ce film ?
Des enseignants ont fait le choix d’une pédagogie active dans leur classe, en s’inspirant des grands pédagogues tels Montessori, Freinet …
Leur volonté est d’accompagner les enfants vers plus d’autonomie et de confiance en soi.

L’intention du film ?
 – montrer que les pédagogies « actives » ne sont pas réservées aux seules écoles privées. L’école publique est aussi en train de bouger, et il est temps d’encourager et de demander ce changement. La liberté pédagogique est un des grands principes de l’éducation nationale.
– multiplier les points de vue pour ne pas prôner une seule manière de faire: en filmant plusieurs classes, dans des contextes très différents, je montre que partout des choses sont possibles.
– donner envie : envie aux parents de regarder différemment l’éducation de leurs enfants. Envie aux enseignants de se questionner sur leurs pratiques et leur positionnement face aux élèves.
– filmer le quotidien des classes : si quelques éclairages sont nécessaires à travers la paroles des enseignants, c’est avant tout la vie de classe que je montre, parce que la vie est souvent plus parlante que de grands discours!
– questionner et ouvrir des possibles : il ne s’agit pas de préférer Freinet ou Montessori, … Je veux avant tout montrer comment les enseignants s’inspirent des grands pédagogues, cherchent, se remettent en question et inventent chaque jour avec leurs élèves.
Les pédagogies actives sont différentes des pédagogies plus traditionnelles par la place qu’elle donne à l’enfant. L’enfant devient acteur de son apprentissage. Tout part de ses envies, de ses projets. L’adulte n’impose plus, il accompagne chaque élève individuellement.
Un film qui questionne en profondeur la posture de l’enseignant.

Ciné doc
lundi 16 janvier 2017 à 20h15

en présence de Héloïse Jean Marchand, enseignante, protagoniste du film


les places sont en vente en ligne dès le mardi 29/11 au soir.


ÉCOLE EN VIE

de Mathilde Syre

Documentaire
FRANCE - 2016 - 1h20

Agnès, Héloise et Nicolas sont enseignants dans l’école publique. Ils ont choisi de pratiquer une pédagogie « active » dans leur classe, ils accompagnent les enfants vers plus d’autonomie et de confiance en soi. Freinet, Montessori, ils s'inspirent des grands pédagogues, mais surtout se questionnent sur leur rôle d'enseignant. Ce film pose un regard sensible sur leur quotidien.
L’école publique est en train de bouger, de l’intérieur. Il est temps d’ouvrir les yeux sur ce changement et de l’encourager. Pour nos enfants. Pour tous les enfants. 

http://mathilde.syre.net/actualites.html

A PROPOS

Ce film est, dans le parcours de cette jeune réalisatrice, un acte véritable de militantisme. Financé grâce à de généreuses contributions citoyennes, Mathilde Syre a souhaité conserver une totale indépendance dans la réalisation de ce projet.
La genèse de celui-ci correspond à un questionnement personnel, au moment où est arrivé la question de la scolarisation de ses enfants. Ayant elle-même connu, enfant, la pédagogie Montessori, elle se pose la question pour ses propres enfants, en ayant confiance dans l’école publique et en se demandant aussi ce qui est proposé (demandé) à ces jeunes enfants durant 24h par semaine ?! Autour d’elle, les écoles privées proposant un enseignant avec pédagogies alternatives ont un coût élevé et sont peu accessibles géographiquement, Mathilde vivant dans un village assez reculé.
En discutant avec des amis, des connaissances, elle se rend compte que beaucoup d’enseignants expérimentent au travers de ces pédagogies alternatives, s’outillent de plus en plus, en dehors du seul schéma proposé par l’Education nationale. Elle prend alors contact avec différents enseignants pour échanger avec eux sur le sujet, et venir les observer. Naît alors ce projet de documentaire.
Le tournage va se dérouler durant 2 ans dans 1 classe, et puis 2 fois 9 mois dans deux autres classes ; l’important pour Mathilde étant de multiplier les visions et les approches et de ne pas s’arrêter sur une seule façon de faire, sur une seule personne. La position même de l’adulte, dans l’utilisation de ces outils et de ces approches pédagogiques est pour Mathilde très importante : elle n’est de qualité que lorsque l’adulte adopte en parallèle une posture bienveillante, et garde une ouverture.
Pour les enseignants, le message est que cette approche est possible, au sein même de l’école publique, et évidemment complémentaire ; et pour la réalisatrice, il est important de montrer aux parents qu’il en va de la responsabilité de chacun de demander autre chose pour l’éducation de leurs enfants, en dehors de toute considération économique.

Alors, concrètement… ce film ?
Des enseignants ont fait le choix d’une pédagogie active dans leur classe, en s’inspirant des grands pédagogues tels Montessori, Freinet …
Leur volonté est d’accompagner les enfants vers plus d’autonomie et de confiance en soi.

L’intention du film ?
 – montrer que les pédagogies « actives » ne sont pas réservées aux seules écoles privées. L’école publique est aussi en train de bouger, et il est temps d’encourager et de demander ce changement. La liberté pédagogique est un des grands principes de l’éducation nationale.
– multiplier les points de vue pour ne pas prôner une seule manière de faire: en filmant plusieurs classes, dans des contextes très différents, je montre que partout des choses sont possibles.
– donner envie : envie aux parents de regarder différemment l’éducation de leurs enfants. Envie aux enseignants de se questionner sur leurs pratiques et leur positionnement face aux élèves.
– filmer le quotidien des classes : si quelques éclairages sont nécessaires à travers la paroles des enseignants, c’est avant tout la vie de classe que je montre, parce que la vie est souvent plus parlante que de grands discours!
– questionner et ouvrir des possibles : il ne s’agit pas de préférer Freinet ou Montessori, … Je veux avant tout montrer comment les enseignants s’inspirent des grands pédagogues, cherchent, se remettent en question et inventent chaque jour avec leurs élèves.
Les pédagogies actives sont différentes des pédagogies plus traditionnelles par la place qu’elle donne à l’enfant. L’enfant devient acteur de son apprentissage. Tout part de ses envies, de ses projets. L’adulte n’impose plus, il accompagne chaque élève individuellement.
Un film qui questionne en profondeur la posture de l’enseignant.