ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

POLISSE - Maïwenn

A PROPOS


La brigade des mineurs (BDM), une structure peuplée de ceux que la réalisatrice appelle des "frères et soeurs jumeaux". Reconstitution.

Avec Polisse, Maïwenn reconstitue un univers qu'elle ignorait lorsqu'elle était enfant - la brigade des mineurs (BDM) -, une structure peuplée de ceux qu'elle appelle des "frères et soeurs jumeaux". Dans les policiers comme dans les enfants, elle a pu se reconnaître. C'est en regardant un documentaire sur cette brigade qu'elle trouva très cinématographique la confrontation entre des policiers et des enfants. En effet. Elle y a vu des hommes, des femmes, qui ne jugent pas, mais qui donnent toute l'importance aux mots qui reconstruisent. On pourrait vous citer dix scènes. Le petit garçon noir abandonné par sa mère. La traque d'une mère qui a enlevé son bébé. La rafle dans les roulottes de Roumains pour protéger les enfants. La prise de bec entre Karine Viard et Marina Foïs...

Dix scènes fortes, émotionnelles, justes. Avec une (over)dose de vérité dans le jeu, dans les personnages, qui fait un bien fou. Mais n'oublions pas le premier quart d'heure. La mise en situation d'une parole qui peut dire vrai, comme elle peut dire faux. Une parole aussi qu'il faut respecter au sein d'un groupe. Car Polisse, c'est dix bonshommes et bonnes femmes, avec leurs faiblesses, leurs frustrations, leurs impuissances, vivant les uns avec les autres, les uns sur les autres, les uns parfois contre les autres. C'est aussi des enfants qui ont quelque chose de terrible à dire. C'est enfin des prévenus à qui les policiers demandent une chose : "qu'ils demandent pardon".

Polisse est une photographie. On pourrait imaginer une série centrée sur chacun des policiers. On pourrait aussi suivre la reconstruction des enfants traumatisés. Rien à redire sur un des films français les plus forts de l'année

François-Guillaume Lorrain (Le point)

Soirée rencontre
jeudi 3 novembre 2016 à 20h15

en présence de Laetitia Guerini, magistrat, ancien juge des enfants, formatrice, Monika Pasquini, avocate, un éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse (PJJ) et un policier de la brigade de protection des mineurs (BPM)

Soirée organisée à l'initiative de l'AJADDE : association judiciaire angevine de défense des droits de l'enfant


POLISSE

de Maïwenn

avec Karin Viard, Joey Starr, Marina Foïs
FRANCE - 2011 - 2h07

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs), ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs, les auditions de parents maltraitants... mais aussi la pause déjeuner où l'on se raconte ses problèmes la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables. Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l'équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ?




« Mineurs, Police, Justice : un dialogue de sourds ? »

La justice a sans doute besoin que la société toute entière se soucie de recréer du lien avec ses propres enfants, particulièrement avec ceux qui n’en partagent plus les valeurs communes, et la sphère judiciaire n’est pas à elle seule en mesure d’apporter la solution.

« La France n’est pas assez riche d’enfants pour qu’elle ait le droit de négliger tout ce qui peut en faire des êtres sains ». Charles de Gaulle

L’association judiciaire angevine de défense des droits de l’enfant (AJADDE) a été créée afin que tous les professionnels de l’enfance, ou ceux qui ne sont pas indifférents au sort des mineurs, puissent se rencontrer, échanger, et apprennent à travailler ensemble.

A PROPOS


La brigade des mineurs (BDM), une structure peuplée de ceux que la réalisatrice appelle des "frères et soeurs jumeaux". Reconstitution.

Avec Polisse, Maïwenn reconstitue un univers qu'elle ignorait lorsqu'elle était enfant - la brigade des mineurs (BDM) -, une structure peuplée de ceux qu'elle appelle des "frères et soeurs jumeaux". Dans les policiers comme dans les enfants, elle a pu se reconnaître. C'est en regardant un documentaire sur cette brigade qu'elle trouva très cinématographique la confrontation entre des policiers et des enfants. En effet. Elle y a vu des hommes, des femmes, qui ne jugent pas, mais qui donnent toute l'importance aux mots qui reconstruisent. On pourrait vous citer dix scènes. Le petit garçon noir abandonné par sa mère. La traque d'une mère qui a enlevé son bébé. La rafle dans les roulottes de Roumains pour protéger les enfants. La prise de bec entre Karine Viard et Marina Foïs...

Dix scènes fortes, émotionnelles, justes. Avec une (over)dose de vérité dans le jeu, dans les personnages, qui fait un bien fou. Mais n'oublions pas le premier quart d'heure. La mise en situation d'une parole qui peut dire vrai, comme elle peut dire faux. Une parole aussi qu'il faut respecter au sein d'un groupe. Car Polisse, c'est dix bonshommes et bonnes femmes, avec leurs faiblesses, leurs frustrations, leurs impuissances, vivant les uns avec les autres, les uns sur les autres, les uns parfois contre les autres. C'est aussi des enfants qui ont quelque chose de terrible à dire. C'est enfin des prévenus à qui les policiers demandent une chose : "qu'ils demandent pardon".

Polisse est une photographie. On pourrait imaginer une série centrée sur chacun des policiers. On pourrait aussi suivre la reconstruction des enfants traumatisés. Rien à redire sur un des films français les plus forts de l'année

François-Guillaume Lorrain (Le point)