A LA RECHERCHE DE L'ULTRA-SEX - Bruno Lavaine & Nicolas Charlet

A PROPOS

Conseillé par les plus grands experts du porno, et après un visionnage de plus de 2 500 films X vintage (de 1974 à 1995), le duo Nicolas et Bruno propose une réécriture décalée de ce genre cinématographique méconnu. À partir de séquences de films triés sur le volet, ils créent une nouvelle histoire avec la signature si particulière qui a fait le succès de leurs expériences précédentes : des terrains narratifs surréalistes, un décalage permanent et des dialogues absurdes. Les fans de Message à caractère informatif et Amour, gloire et débats d’idées y retrouveront les cravates-moustaches, brushings et forces vives sur des terrains un brin plus « glissants ».

Film NON explicite, interdit aux moins de 16 ans.

Soirée St Valentin
mardi 14 février 2017 à 20h15

20h15 : A LA RECHERCHE DE L'ULTRA-SEX de Nicolas & Bruno
21h45 : THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW de Jim Sharman

Tarif spécial soirée : 9€ les 2 films sinon tarifs habituels


A LA RECHERCHE DE L'ULTRA-SEX

de Bruno Lavaine & Nicolas Charlet

avec des gens sans vêtements doublés par Nicolas & Bruno
FRANCE - 2014 - 1h00 - Interdit aux moins de 16 ans

Ce film raconte une histoire vraie enfin révélée au public grâce à la reconstitution d'un incroyable puzzle d'archives de films X récemment déclassifiés par le FBI; ou comment, il y a quelques années, la Confédération Intergalactique vola au secours d'une Terre soudain prise d'une frénésie sexuelle généralisée.  
https://www.facebook.com/alarecherchedelultrasex/

A PROPOS

Conseillé par les plus grands experts du porno, et après un visionnage de plus de 2 500 films X vintage (de 1974 à 1995), le duo Nicolas et Bruno propose une réécriture décalée de ce genre cinématographique méconnu. À partir de séquences de films triés sur le volet, ils créent une nouvelle histoire avec la signature si particulière qui a fait le succès de leurs expériences précédentes : des terrains narratifs surréalistes, un décalage permanent et des dialogues absurdes. Les fans de Message à caractère informatif et Amour, gloire et débats d’idées y retrouveront les cravates-moustaches, brushings et forces vives sur des terrains un brin plus « glissants ».

Film NON explicite, interdit aux moins de 16 ans.

THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW - Jim Sharman

A PROPOS

À l’occasion de son 40e anniversaire, The Rocky Horror Picture Show reprend le chemin des écrans français dans une copie remasterisée en HD. Ce film-phénomène glam-rock de Jim Sharman n’est plus à présenter. Nanar culte pour certains ou série B de mauvais goût pour d’autres, la vérité se situe entre les deux. The Rocky Horror Picture Show est avant tout un délire 100% assumé, un hymne à la transgression et à la liberté sexuelle et identitaire. Sorte de variation parodique du célèbre récit, maintes fois adapté au cinéma, Frankenstein de Mary Shelley, The Rocky Horror Picture Show est d’abord la transposition du spectacle musical éponyme créé par Richard O’Brien en 1973. Malgré un échec relatif à Broadway, le show connaît le succès à Londres jusqu’en 1980. Il ne faut pas longtemps aux producteurs de cinéma pour mettre la main dessus ; c’est la 20th Century Fox qui s’en charge avec un budget qui dépasse le million de dollars. Présenté d’abord dans les midnight movies et au festival d’Avoriaz, The Rocky Horror Picture Show ne rencontre pas le triomphe espéré dès sa sortie, mais devient peu à peu culte par le bouche à oreille. Cet œuvre hors norme livre de nombreuses références au cinéma d’horreur et de science-fiction, en particulier les productions Hammer et RKO. Les cinéphiles les plus pointus peuvent y reconnaître pêle-mêle : Docteur Folamour, Le Jour où la Terre s’arrêta, Flash Gordon, La fiancée de Frankenstein, King Kong, Le Météore de la nuit, Docteur X, Tarentula !, Le Choc des mondes, Rendez-vous avec la peur, La Nuit du chasseur, Nosferatu… Un mélange improbable qui fonctionne, le tout saupoudré d’une bonne dose de luxure qui participe à la folie libertaire et à l’anticonformiste très punk du film.

Le jeune couple collet monté, Brad Majors (Barry Bostwick) et Janet Weiss (Susan Sarandon) – outre le fait qu’ils évoquent le frère et la sœur de la séquence qui ouvre La Nuit des morts vivants de George Romero –, symbolisent une vision bien trop sage de la jeunesse américaine chrétienne. Leur inhibition va éclater et leur vraie nature se révéler au contact de la joyeuse bande de freaks, menée par un Tim Curry survolté. Ce dernier reprend son rôle du Dr Frank-N-Furter, personnage de scientifique fou extraterrestre qu’il interprétait déjà dans le spectacle sur scène. Cet être vampirique et iconique, se présentant comme « un gentil travesti qui vient de Transsexuel en Transylvanie », marque autant les esprits que le seigneur des ténèbres qu’il incarne dans le superbe Legend de Ridley Scott en 1985. Mais les autres personnages sont tout aussi marquants dans leurs costumes kitsch. Un mystérieux criminologue, interprété par Charles Gray (vu dans Les Diamants sont éternels où il incarnait Blofeld), narre l’histoire d’un ton grave. Viennent ensuite le rocker rebelle (Meat Loaf), le serviteur bossu à la chevelure blonde dégarnie (Richard O’Brien lui-même), la domestique gothique et trash (Patricia Quinn), la danseuse et stripteaseuse (Nell Campbell) ou encore la créature de Frankenstein à l’apparence d’un adonis blond et musclé (Peter Hinwood).

On est ainsi embarqué avec ce couple dans une nuit de pure folie, à l’intérieur du « manoir de Frankenstein », pour reprendre l’une des chansons phares Over at the Frankenstein Place. Car la bande musicale est bien sûr l’un des points forts ; tous les morceaux sont devenus des tubes : de The Time Warp à Touch-a, Touch-a, Touch Me en passant Sweet Transvestite chanté par Tim Curry, ou encore Science Fiction/Double Feature, la belle chanson qui illustre le générique de début et de fin. Depuis sa sortie, The Rocky Horror Picture Show n’a cessé d’être joué partout dans le monde. À Paris, c’est le Studio Galande qui le présente tous les vendredis et samedis à 22h depuis 1978. Mais le cinéma d’art et d’essai ne se contente pas de le projeter : deux troupes – les No Good Kids et les Deadly Stings – déguisées comme les personnages proposent un spectacle en live où le public est invité à participer, équipé d’accessoires (sac de riz, bouteille d’eau, papier toilettes…) pour une partie de rigolade décomplexée garantie. Notons qu’il vaut mieux connaître le film avant de venir. Une suite très peu connue a d’ailleurs été réalisée par Jim Sharman en 1981 sous le titre Shock Treatment, avec Jessica Harper (Suspiria) qui reprend le rôle tenu par Susan Sarandon.

THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW

de Jim Sharman

avec Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Bostwick
USA - 1975 - 1h40- VOST - Réédition - Version restaurée - Interdit aux moins de 12 ans

Une nuit d'orage, la voiture de Janet et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences. 
http://www.rts.ch/play/radio/travelling/audio/rocky-horror-picture-show?id=6021006

A PROPOS

À l’occasion de son 40e anniversaire, The Rocky Horror Picture Show reprend le chemin des écrans français dans une copie remasterisée en HD. Ce film-phénomène glam-rock de Jim Sharman n’est plus à présenter. Nanar culte pour certains ou série B de mauvais goût pour d’autres, la vérité se situe entre les deux. The Rocky Horror Picture Show est avant tout un délire 100% assumé, un hymne à la transgression et à la liberté sexuelle et identitaire. Sorte de variation parodique du célèbre récit, maintes fois adapté au cinéma, Frankenstein de Mary Shelley, The Rocky Horror Picture Show est d’abord la transposition du spectacle musical éponyme créé par Richard O’Brien en 1973. Malgré un échec relatif à Broadway, le show connaît le succès à Londres jusqu’en 1980. Il ne faut pas longtemps aux producteurs de cinéma pour mettre la main dessus ; c’est la 20th Century Fox qui s’en charge avec un budget qui dépasse le million de dollars. Présenté d’abord dans les midnight movies et au festival d’Avoriaz, The Rocky Horror Picture Show ne rencontre pas le triomphe espéré dès sa sortie, mais devient peu à peu culte par le bouche à oreille. Cet œuvre hors norme livre de nombreuses références au cinéma d’horreur et de science-fiction, en particulier les productions Hammer et RKO. Les cinéphiles les plus pointus peuvent y reconnaître pêle-mêle : Docteur Folamour, Le Jour où la Terre s’arrêta, Flash Gordon, La fiancée de Frankenstein, King Kong, Le Météore de la nuit, Docteur X, Tarentula !, Le Choc des mondes, Rendez-vous avec la peur, La Nuit du chasseur, Nosferatu… Un mélange improbable qui fonctionne, le tout saupoudré d’une bonne dose de luxure qui participe à la folie libertaire et à l’anticonformiste très punk du film.

Le jeune couple collet monté, Brad Majors (Barry Bostwick) et Janet Weiss (Susan Sarandon) – outre le fait qu’ils évoquent le frère et la sœur de la séquence qui ouvre La Nuit des morts vivants de George Romero –, symbolisent une vision bien trop sage de la jeunesse américaine chrétienne. Leur inhibition va éclater et leur vraie nature se révéler au contact de la joyeuse bande de freaks, menée par un Tim Curry survolté. Ce dernier reprend son rôle du Dr Frank-N-Furter, personnage de scientifique fou extraterrestre qu’il interprétait déjà dans le spectacle sur scène. Cet être vampirique et iconique, se présentant comme « un gentil travesti qui vient de Transsexuel en Transylvanie », marque autant les esprits que le seigneur des ténèbres qu’il incarne dans le superbe Legend de Ridley Scott en 1985. Mais les autres personnages sont tout aussi marquants dans leurs costumes kitsch. Un mystérieux criminologue, interprété par Charles Gray (vu dans Les Diamants sont éternels où il incarnait Blofeld), narre l’histoire d’un ton grave. Viennent ensuite le rocker rebelle (Meat Loaf), le serviteur bossu à la chevelure blonde dégarnie (Richard O’Brien lui-même), la domestique gothique et trash (Patricia Quinn), la danseuse et stripteaseuse (Nell Campbell) ou encore la créature de Frankenstein à l’apparence d’un adonis blond et musclé (Peter Hinwood).

On est ainsi embarqué avec ce couple dans une nuit de pure folie, à l’intérieur du « manoir de Frankenstein », pour reprendre l’une des chansons phares Over at the Frankenstein Place. Car la bande musicale est bien sûr l’un des points forts ; tous les morceaux sont devenus des tubes : de The Time Warp à Touch-a, Touch-a, Touch Me en passant Sweet Transvestite chanté par Tim Curry, ou encore Science Fiction/Double Feature, la belle chanson qui illustre le générique de début et de fin. Depuis sa sortie, The Rocky Horror Picture Show n’a cessé d’être joué partout dans le monde. À Paris, c’est le Studio Galande qui le présente tous les vendredis et samedis à 22h depuis 1978. Mais le cinéma d’art et d’essai ne se contente pas de le projeter : deux troupes – les No Good Kids et les Deadly Stings – déguisées comme les personnages proposent un spectacle en live où le public est invité à participer, équipé d’accessoires (sac de riz, bouteille d’eau, papier toilettes…) pour une partie de rigolade décomplexée garantie. Notons qu’il vaut mieux connaître le film avant de venir. Une suite très peu connue a d’ailleurs été réalisée par Jim Sharman en 1981 sous le titre Shock Treatment, avec Jessica Harper (Suspiria) qui reprend le rôle tenu par Susan Sarandon.