ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES
A PROPOS
C'est quoi, une « selkie » ?... Une variante de la sirène, mi-femme, mi-... phoque. A partir de cette étrange créature du folklore celtique, l'Irlandais Tomm Moore a imaginé un conte animé tout brillant d'embruns, tout couvert de magie moussue et de sentiments doux. Au commencement, il y a un phare, perché au bord d'un océan bleu nuit, plein de volutes et d'entrelacs. C'est le foyer de Ben et de sa petite soeur Maïna, dont la maman a mystérieusement disparu. Qu'est-elle devenue ? Et que va devenir Maïna, cette gamine mutique à la bouille ronde de lutin ? Recueillis en ville par leur grand-mère, les deux enfants s'échappent et se lancent dans une aventure peuplée de farfadets cocasses et de génies chevelus. Leur mission : réveiller la magie du monde, depuis longtemps figée par une vieille sorcière, sorte de version gaëlique de la Yubaba du Voyage de Chihiro, de Miyazaki.
De
ce personnage ambigu, truculent, à l'évocation d'une nature hantée par
le merveilleux, l'influence du maître japonais est partout. Mais, depuis
son premier film, Brendan et le secret de Kells, Tomm Moore
s'est aussi ciselé un style bien à lui, personnages cartoonesques
découpés sur des décors peints, d'une beauté d'enluminure médiévale. Le
trait joue avec les motifs traditionnels celtiques et les textures
semblent palpables : mer de velours, champs d'or et de laine, pierres
grenues et patinées par le temps... C'est un film qui se caresse du
regard, avec d'autant plus de tendresse qu'il évoque des sujets plus
graves qu'il n'y paraît : le deuil, le manque, la rivalité et l'amour
fraternels. Un bijou celtique mais universel.
Cécile Mury (Télérama)
Ciné légende
mardi 20 décembre
2016 à 13h30
Séance présentée par Gildas Jaffrennou, enseignant en cinéma.
Séance organisée en collaboration avec l'association Cinélégende
LE CHANT DE LA MER
de Tomm Moore
Film d'animation
IRLANDE - DANEMARK - BELGIQUE - FRANCE - 2014 - 1h23 - Version française
Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d'un phare sur une petite île. Pour les protéger des dangers de la mer, leur grand-mère les emmène vivre à la ville. Ben découvre alors que sa petite soeur est une selkie, une fée de la mer dont le chant peut délivrer les êtres magiques du sort que leur a jeté la Sorcière aux. Au cours d'un fantastique voyage, Ben et Maïna vont devoir affronter peurs et dangers, et combattre la sorcière pour aider les êtres magiques à retrouver leur pouvoir.
http://www.hautetcourt.com/film/fiche/250/le-chant-de-la-mer
A PROPOS
C'est quoi, une « selkie » ?... Une variante de la sirène, mi-femme, mi-... phoque. A partir de cette étrange créature du folklore celtique, l'Irlandais Tomm Moore a imaginé un conte animé tout brillant d'embruns, tout couvert de magie moussue et de sentiments doux. Au commencement, il y a un phare, perché au bord d'un océan bleu nuit, plein de volutes et d'entrelacs. C'est le foyer de Ben et de sa petite soeur Maïna, dont la maman a mystérieusement disparu. Qu'est-elle devenue ? Et que va devenir Maïna, cette gamine mutique à la bouille ronde de lutin ? Recueillis en ville par leur grand-mère, les deux enfants s'échappent et se lancent dans une aventure peuplée de farfadets cocasses et de génies chevelus. Leur mission : réveiller la magie du monde, depuis longtemps figée par une vieille sorcière, sorte de version gaëlique de la Yubaba du Voyage de Chihiro, de Miyazaki.
De
ce personnage ambigu, truculent, à l'évocation d'une nature hantée par
le merveilleux, l'influence du maître japonais est partout. Mais, depuis
son premier film, Brendan et le secret de Kells, Tomm Moore
s'est aussi ciselé un style bien à lui, personnages cartoonesques
découpés sur des décors peints, d'une beauté d'enluminure médiévale. Le
trait joue avec les motifs traditionnels celtiques et les textures
semblent palpables : mer de velours, champs d'or et de laine, pierres
grenues et patinées par le temps... C'est un film qui se caresse du
regard, avec d'autant plus de tendresse qu'il évoque des sujets plus
graves qu'il n'y paraît : le deuil, le manque, la rivalité et l'amour
fraternels. Un bijou celtique mais universel.
Cécile Mury (Télérama)