ÉVÉNEMENTS ET SÉANCES SPECIALES

MR GAGA, SUR LES PAS D’OHAD NAHARIN - Tomer Heymann

A PROPOS

Il est talentueux, adulé, fascinant. Et aussi un peu glaçant, hautain, revêche. Le chorégraphe israélien Ohad Naharin est, en somme, un excellent sujet de documentaire. Quand il dirige ses danseurs comme lorsqu'il s'oppose à la politique de son pays, il n'est jamais l'homme des compromis, des facilités. Face au réalisateur, qui a obtenu — non sans mal — l'autorisation de le suivre, il se tient sur ses gardes. Ce portrait habile n'en est que plus précieux...

Retracé à travers des images d'archives et des films familiaux, le parcours du chorégraphe suit une logique passionnée et mystérieuse. Il raconta, un jour, à des journalistes l'histoire de son frère jumeau, autiste, avec qui seule sa grand-mère avait le pouvoir de communiquer, en dansant. Mais de frère jumeau, il n'en avait jamais eu... Aux secrets souvent douloureux de la vie, la danse semble répondre comme un langage lumineux, mais pas forcément explicite. Mais toutes les répétitions et les spectacles sont traversés par une énergie vitale, magnifique. La « gaga dance » inventée par le chorégraphe — c'est le premier mot qu'il prononça dans sa vie — est une fête du corps, à la fois entraînement sportif et recherche artistique. L'important est de bouger. Ce film en donne très envie. 

Frédéric Strauss (Télérama)

Ciné Danse
mardi 4 octobre 2016 à 20h15

Présenté par Claire Rousier, directrice adjointe du CNDC 



MR GAGA, SUR LES PAS D’OHAD NAHARIN

de Tomer Heymann

Film documentaire
Israël - Suède - Allemagne - 2015 - 1h43 - Version originale sous-titrée

L'histoire fascinante d'Ohad Naharin, célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, dont les performances dégagent une puissance et une beauté inégalées. Le film nous dévoile le processus créatif d'un chef de file incontesté de la danse contemporaine, l'invention d'un langage chorégraphique unique et d'une technique de danse hors-norme appelée "Gaga".

http://www.sddistribution.fr/fiche.php?id=125

A PROPOS

Il est talentueux, adulé, fascinant. Et aussi un peu glaçant, hautain, revêche. Le chorégraphe israélien Ohad Naharin est, en somme, un excellent sujet de documentaire. Quand il dirige ses danseurs comme lorsqu'il s'oppose à la politique de son pays, il n'est jamais l'homme des compromis, des facilités. Face au réalisateur, qui a obtenu — non sans mal — l'autorisation de le suivre, il se tient sur ses gardes. Ce portrait habile n'en est que plus précieux...

Retracé à travers des images d'archives et des films familiaux, le parcours du chorégraphe suit une logique passionnée et mystérieuse. Il raconta, un jour, à des journalistes l'histoire de son frère jumeau, autiste, avec qui seule sa grand-mère avait le pouvoir de communiquer, en dansant. Mais de frère jumeau, il n'en avait jamais eu... Aux secrets souvent douloureux de la vie, la danse semble répondre comme un langage lumineux, mais pas forcément explicite. Mais toutes les répétitions et les spectacles sont traversés par une énergie vitale, magnifique. La « gaga dance » inventée par le chorégraphe — c'est le premier mot qu'il prononça dans sa vie — est une fête du corps, à la fois entraînement sportif et recherche artistique. L'important est de bouger. Ce film en donne très envie. 

Frédéric Strauss (Télérama)